une éducation pour demain!

Publié le par Christian Vanneste

            J’ai rencontré ce matin une représentante de l’association SOS-Education (http://www.soseducation.com) : nous avons discuté de l’état de l’Education nationale, qui, selon cette association, crée 30% d’illettrés à l’entrée en 6ème, connaît plus de 80 000 actes de violence grave chaque année, des professeurs au bout du rouleau et de syndicats d’enseignants le plus souvent opposés aux réformes pourtant nécessaires. 

 

 

 

 

            Nous avons évoqué le livre de Jean-paul BRIGHELLI, la Fabrique du Crétin, ce normalien, agrégé de lettres, qui analyse avec une lucidité féroce cette école de l’échec programmé, mais qui apporte des solutions innovantes pour une école de demain. Monsieur Brighelli a d’ailleurs failli être exclu du jury du CAPES en raison de sa liberté de jugement. Bien que je ne partage pas son analyse sur les causes objectives du problème de l’Education nationale, je ne peux qu’avoir un a priori favorable envers quelqu’un qui, comme moi, est touché par la lutte sourde qui est mené dans notre pays contre la liberté d’opinion.

 

 

 

 

            Nous avons également souligné le besoin, pour les élèves, d’avoir des cours de morale (dans le sens républicain du terme…) ou de civisme. La Société des agrégés a proposé diverses mesures pour lutter contre la violence scolaire : sa Présidente déclare que cela « requiert de commencer par rétablir clairement les valeurs fondatrices de l’école, la primauté du savoir, la valeur d’une véritable instruction, la vertu de l’effort, la joie de la découverte et la beauté de l’étude rigoureuse ».

 

 

 

 

            Quel beau programme !

 

 

Publié dans France

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T
Il  faudrait aussi éviter ces commandos d'homos qui débarquent pour faire soi-disant de l'éducation sexuelle en 4ème (excusez du peu) et en réalité font du lobbying pro homo car il faut aider les ados à faire leur "coming out"...!
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G
Les cours de morale ou de civisme ne seraient pas inutiles. Il me semble, plus profondément, qu'il serait essentiel d'aider les familles à éduquer leurs enfants. Le premier rôle de l'école est d'instruire. Elle ne peut instruire et éduquer. Elle transmettra évidemment à travers l'instruction des valeurs. Le problème c'est que notre époque relativise toutes les valeurs en les plaçant sur le même plan. Seule une instruction qui transmet le vrai, le beau et le bien peut permettre à nos élèves d'intérioriser ces valeurs.
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D
Si Vanneste n'existe pas,  Dove, lui,  n'est qu'un shampoing, et pas le meilleur...avez vous essayé Hegor ? Ou Dessanges ?
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L
D'accord mais pourquoi avoir supprimé les leçons de morale?
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C
Nous allons travailler de concert avec SOS Education afin de réfléchir à une éventuelle réforme à proposer à Gilles de Robien.<br /> Vous noterez par ailleurs que  nous avons un Ministre de l'Education particulièrement courageux.
D
Une éducation cohérente apprendrait aux élèves à s'écouter les uns les autres, à ne pas déformer les propos de qui ne pense pas tout à fait comme eux, et même à savoir écouter leurs arguments jusqu'au bout et répondre poliment, sans fatalement accuser leurs adversaires de nazisme ou autre, sans les vouer automatiquement aux gémonies, sans essayer de les détruire...ce serait une éducation à la démocratie, à la coexistence pacifique d'idées différentes...
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