Livre noir des régions socialistes.
Valeurs Actuelles, dans son édition du 2 mars et sous la plume d'Arnaud FOLCH, fait un état des lieux de la facture socialiste dans les régions. Deux milliars d'euros par an! C'est le coût supporté par les ménages, les automobilistes et les entreprises de l'explosion des impôts dans les régions gérées par le Parti socialiste. Je cite.
"La politique, aujourd’hui, se fait par la preuve, affirme Ségolène ROYAL. S’appuyant sur le « bilan-réussite » des vingt régions (sur vingt-deux) gérées par le PS depuis 2004, la présidente de Poitou-Charentes n’a de cesse de le répéter : c’est ici, de cette « France des territoires », dont dépendent 95 % des Français, et qui a notamment en charge les transports, les lycées et la formation, qu’elle tire sa « crédibilité » et sa « légitimité »...
Problème : maquillé de rose par la candidate PS, le vrai bilan, à mi-mandat, de ces vingt régions – dont la sienne, qualifiée par elle de terre d’« excellence » – est aux antipodes de la présentation faussée qui en est faite. C’est ce que révèle le Livre noir des régions socialistes que vient de publier l’UMP. Le résultat d’une enquête menée, région par région, par les élus de l’opposition eux-mêmes. Un travail rigoureux de collecte et de recoupement de données méconnues, voire cachées.
Contrairement aux bons résultats des deux seuls exécutifs de droite, Corse et Alsace, ceux de la gauche sont accablants. Et les transferts de compétences vers les régions décidés en 2005 par l’État (qui les a largement compensés) n’y sont pour rien : avec une augmentation moyenne de 35 % des impôts régionaux (taxes foncière, professionnelle et sur les cartes grises, auxquelles s’ajoute depuis 2007 la TIPP, taxe sur l’essence), les régions de gauche ont prélevé 2 milliards d’euros supplémentaires par an dans la poche des contribuables ! Le résultat, non de nouveaux investissements (en baisse générale : – 5,6 % pour la formation professionnelle, par exemple), mais d’une explosion des dépenses de fonctionnement : personnel pléthorique, frais de communication, de “bouche” et de représentation, subventions aux associations “amies”… quand ce n’est pas directement pour sa propre paroisse. Ainsi la circonscription législative de Ségolène Royal en Poitou-Charentes a-t-elle “pompé” à elle seule 24 % des subventions du Fril (Fonds régional d’intervention local), alors même qu’elle ne représente que 5,3 % des habitants de la région. Et l'enquête de faire le tour des régions gérées par la gauche:
À deux mois de l’élection présidentielle, cette enquête a le mérite de rétablir certaines vérités sur les “compétences” socialistes. « Nous faisons la démonstration, affirme la candidate socialiste, que l’on peut gérer autrement les fonds publics. » Si c’est elle qui le dit…"
Ainsi dans notre région, "la gauche tire à boulet rouge sur les entreprises. Historiquement de gauche, la région est l’une de celles qui “chargent” le plus les entreprises : sa taxe professionnelle est parmi les plus élevées de France : 3,68 %, contre 2,68 % au niveau national. Une véritable honte. Dans le même temps, l'exécutif s'apprête à emprunter près de un milliard d'euros, ce qui lui permettrait d'afficher une hausse "mesurée" de la pression fiscale sur les ménages: plus de 17% sur le foncier. Sinon, comme l'ensemble des autres régions socialistes, le Nord-Pas-de-Calais a mis en oeuvre le programme commun dicté par le PS: matraquage fiscal, explosion des dépenses de fonctionnement, saupoudrage des subventions aux associations, avec un particularisme local (sic!): l'acharnement contre les entreprises".
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