Sans commentaire....
Voici ce qu'une collègue et amie, députée des Ardennes, a écrit. Il n'y a rien à ajouter il me semble...
" En meeting à Roubaix, la candidate du parti socialiste a déclaré " La première loi que je ferai voter sera une loi sur les violences faites aux femmes. Le cœur du dispositif sera le droit pour les femmes battues de rester au domicile familial avec les enfants. "
L'UMP souhaite attirer l'attention de Mme ROYAL sur l'article 12 de la loi du 4 avril 2006 renforçant la prévention et la répression des violences au sein du couple, qui prévoit que le procureur de la République peut, " en cas d'infraction commise soit contre son conjoint, son concubin ou son partenaire lié par un pacte civil de solidarité, soit contre ses enfants ou ceux de son conjoint, concubin ou partenaire, demander à l'auteur des faits de résider hors du domicile ou de la résidence du couple et, le cas échéant, de s'abstenir de paraître dans ce domicile ou cette résidence ou aux abords immédiats de celui-ci, ainsi que, si nécessaire, de faire l'objet d'une prise en charge sanitaire, sociale ou psychologique ; les dispositions du présent 6° sont également applicables lorsque l'infraction est commise par l'ancien conjoint ou concubin de la victime, ou par la personne ayant été liée à elle par un pacte civil de solidarité, le domicile concerné étant alors celui de la victime. "
Une telle omission est étonnante de la part de la candidate du parti socialiste, alors même que cette loi a été votée à l'unanimité au Parlement.
Il est vrai que Ségolène ROYAL y a surtout brillé par son absence : sur un sujet d'une telle importance, on ne peut en effet que s'étonner du fait que la candidate du parti socialiste n'ai pas fait une seule intervention publique pendant l'une ou l'autre des lectures de ce texte à l'Assemblée nationale, pas plus qu'elle n'a jugé bon de déposer un seul amendement pour enrichir un texte pourtant consensuel, ni encore qu'elle ne se soit associé à la liste des nombreux signataires de cette proposition de loi, au contraire de plusieurs de ses collègues socialistes.
En matière de " politique par la preuve ", on pouvait espérer un meilleur bilan."