entente parlementaire

Publié le par Christian Vanneste

J’ai bien entendu signé, il y a près de deux mois, le manifeste parlementaire, lancé par mon collègue Jean-Christophe Nesme, pour la défense du droit fondamental de l'enfant d'être accueilli et de s'épanouir dans une famille composée d'un père et d'une mère. Voici le texte complet :
 

"Le mariage et l'adoption d'enfants par deux personnes du même sexe sont, déjà, au cœur du débat politique. Portées par certains, ces revendications seront des enjeux majeurs lors des élections de 2007.



Les premiers députés et sénateurs signataires, membres de l'Entente parlementaire, s'opposent à ces revendications dans l'intérêt supérieur de l'enfant.



Le déni de la différence sexuelle, du sens de la procréation et de la filiation laisse entendre que le désir d'avoir un enfant serait suffisant pour devenir "parent". Ainsi, la promotion de l'adoption par des partenaires de même sexe, de la procréation médicalement assistée, du "tourisme procréatif" et de la gestation pour autrui se répand. Cette promotion est en totale contradiction avec le Code civil, le droit de la famille, avec les textes internationaux signés par la France et avec les principes universels d'indisponibilité et de non-patrimonialité du corps humain et de ses éléments.



L'État et le législateur n'ont pas à ériger en normes ce qui relève de la vie privée et des choix individuels. C'est pourquoi, la République protège la liberté individuelle tout en excluant toutes les formes de communautarisme.



À propos de "l'égalité des droits" : le discours en faveur de la possibilité de "produire de l'enfant hors sexe" repose sur le fait que les partenaires de même sexe, placés parmi les partenaires "stériles" seraient en droit de réclamer des réparations : le droit à l'enfant est alors présenté comme un dû. Or, ces personnes ont choisi une vie sans possibilité d'enfants ; qu'ensuite, ils souhaitent avoir à la fois le lien et les enfants que ce lien exclut est, sans doute, une contradiction douloureuse mais la Société ne peut l'accepter sans remettre en cause les repères sur lesquels elle est fondée et sur lesquels elle construit son avenir.



À propos des "discriminations" : sous prétexte de lutter contre une discrimination, il ne serait pas acceptable d'en créer une autre entre les enfants. Il serait, en effet, établi par la loi que certains enfants pourraient grandir sur le socle de la relation à deux parents – homme/femme – père/mère – et que d'autres seraient privés de cet atout, privés de ce lien fondamental reposant sur la lisibilité de leur filiation et sur le modèle de l'altérité. En tout état de cause, le principe de précaution, inscrit dans notre Constitution, s'impose.



Il ne nous paraît pas conforme à l'intérêt de l'enfant de permettre son inscription dans une filiation qui ne serait pas structurée sur l'altérité sexuelle des parents, et ce au risque de rendre sa généalogie incohérente et de l'exposer dangereusement à des difficultés d'identification et de structuration de sa personnalité.

 

Si je ne m’abuse, à ce jour, nous serions plus de 260 !

Addendum: en juin 2006, plus de 300...

Publié dans France

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A
Ce blog est-il une blague? Les interventions des uns et des autres relèvent-ils d'un second degré mystérieux? <br /> Est-ce bien un député de la République qui permet de pareilles élucubrations? <br /> Je ne suis d'accord avec rien de ce qui est publié ici, en tant que citoyenne (chacun a droit au respect de sa vie privée, et la vie sexuelle fait évidemment partie de la vie privée et on n'a pas le droit de stigmatiser des personnes en raison de leur orientation sexuelle) et en tant que chrétienne (par exemple: "ne jugez pas les autres et Dieu ne vous jugera pas; ne condamnez pas les autres et Dieu ne vous condamnera pas", Luc, 6, 37).<br /> Je reste stupéfiée par votre intolérance, et j'en suis bien triste.
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A
dans les annees 68 la libertee sexuelle a ete revendique a juste titre comme quelque chose de l espase prive, la sexualitee de mon voisin ne m interresse pas en elle meme, faudrat il legiferer sur les mangeurs de frites ou les collectionneurs de timbres
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Y
Pour info !Le "mariage" gay menace les libertés religieuses<br /> C'est la conclusion unanime d'un colloque organisé par le Fonds Beckett pour la Liberté Religieuse. Le quotidien américain de gauche New York Times d'hier revient sur ce colloque qui a réuni en décembre dernier partisans et adversaires du "mariage" gay.<br /> <br /> Marc Stern, qui est devenu un expert dans le domaine des libertés religieuses après avoir été en charge du dossier pendant des années pour le Congrès Juif Américain, peut difficilement être décrit comme un activiste conservateur. Mais il estime que la reconnaissance légale d'un mariage entre personnes de même sexe causera "inévitablement" des heurts avec les libertés religieuses.<br /> <br /> M. Stern estime que son impact toucherait "les écoles, les centres de soins, les agences de services sociaux, les colonies de vacance, les foyers pour sans-domicile, les maisons de retraite, les orphelinats [...], les programmes sportifs et les services ou commerces privés qui se fondent sur des valeurs religieuses, par exemple des traiteurs kasher ou des conseillers matrimoniaux."<br /> L'article cite l'exemple de la légalisation du "mariage gay" dans le Massachussetts : les Catholic Charities (le Secours Catholique local) ont dû y cesser leurs activités dans le domaine de l'adoption, car elles ne pouvait plus légalement discriminer entre les couples mariés et les... "couples" "mariés".<br /> Le Times veut pourtant dédramatiser : il pense qu'aux Etats-Unis, des clauses de conscience pour les organisations religieuses pourraient limiter les frictions en cas de création du "mariage gay". En particulier, les églises ne seraient pas forcées de célébrer des simulacres de mariage.  <br /> En Europe, rien n'est moins sûr. Le principe de clauses de conscience pour raisons religieuses est vivement attaqué par des politiciens européens de "droite" comme de gauche - voir la résolution pro-gay du Parlement de l'UE de janvier dernier. Et l'idéologie homophile assimile la réprobation de l'homosexualité à du racisme : or il n'y a pas de clause de conscience ou d''exception religieuse qui tienne en matière de racisme, pourquoi y en aurait-il pour l' "homophobie" ?<br /> L'heure n'est donc pas au fatalisme face au "mariage gay" : son adoption serait bien un désastre social.<br /> Henri Védas surhttp://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/<br /> Faites en bon usage!<br /> PAY
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D
- Zapatrick aurait-il pété les plombs ?...- Je le crains, Dupond. le voilà qui déporte son attention  sur un autre "objet" et prend Arturo Brachetti comme nouvel "oint du Seigneur"...enfin, Christian va pouvoir un peu respirer, la situation était parfois étouffante...vive notre bien aimé Général Arturo Brachetti, oint du Seigneur !
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Z
Sans doute les deux : http://fr.wikipedia.org/wiki/Arturo_Brachetti
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