Souplesse et sécurité.
L’Unedic a publié le 27 juillet dernier les chiffres annuels de l’emploi salarié pour 2006. Ils témoignent d’une accélération très nette de la création d’emplois, signe du retour de la confiance des entreprises. Je m'en réjouis bien évidement. D'après cette étude, ce sont les établissements de 10 à 99 salariés qui bénéficient particulièrement de cette progression de l’emploi. Il se trouve que parmi les secteurs d’activité, la construction et les services sont ceux qui embauchent le plus. Il faut remonter à l’année 2001 pour observer de telles créations nettes d’emplois sur un an. Ce résultat encourageant doit nous inciter à poursuivre et approfondir l’action de réforme engagée par le Gouvernement pour lever les freins à la croissance et moderniser le fonctionnement de notre marché du travail afin de faciliter l’embauche, suivant en cela les promesses de campagne de Nicolas SARKOZY.
Une première étape a été franchie avec la loi en faveur du travail, de l’emploi et du pouvoir d’achat : il s’agit, au travers de ses dispositions, de créer un véritable choc de confiance et de favoriser l’accélération de la croissance, en encourageant et en récompensant le travail, en améliorant le pouvoir d’achat des ménages, en favorisant l’investissement en France.
Enfin, la réforme de notre marché du travail est une nécessité si l’on veut favoriser l’embauche. Il faut plus de souplesse pour les entreprises et plus de sécurité pour les personnes. Les partenaires sociaux viennent d’entamer une négociation sur la modernisation du marché du travail et sur la sécurisation des parcours professionnels. L’accompagnement des demandeurs d’emploi doit être également renforcé avec, en perspective, une fusion opérationnelle de l’ANPE et de l’UNEDIC.