Le Flocon de Christian Vanneste.

Publié le par Christian Vanneste

Comme vous le savez, je suis actuellement à Paris pour débattre du projet de loi sur la récidive (voir article d'hier pour mon intervention). Entre les différentes réunions de la Commission des Lois, je participe au déjeuner organisé au ministère des Finances par le mouvement des Réformateurs (site) avec Madame le Ministre des Finances, Christine LAGARDE, et le secrétaire d'Etat chargé des Entreprises et du Commerce extérieur, Hervé NOVELLI. Ce soir, je serai à la réunion organisée par le Président SARKOZY avec les cadres de l'UMP.


Mais, outre cela, Nord Eclair (ici) a eu l'excellente idée de demander à ceux qui font l'actualité locale de raconter leur coin de Tourcoing préféré. Voici ci-dessous mon texte :

Mon village, à Tourcoing, c'est le Flocon : la place du Maréchal Foch. De chaque côté, un grand-père qui a servi sous ses ordres. Le premier, Jules, rue de l'Epinette, à côté de l'usine Desurmont où il fut contremaître durant de longues années. Ses loisirs, des jardins ouvriers, rue d'Armentières, là où il y a aujourd'hui l'école Françoise Dolto, et près du Riez, le long de la voie ferrée. Son épouse, Joséphine, cultivait un grand jardin avec de la rhubarbe pour la confiture. J'en ai encore un souvenir gustatif très précis. Au fond du jardin, des poules et des canards... Le second, Alfred, rue Myron Herrick, dans une de ces ravissantes maisons de la fin des années 20, avec des couleurs pimpantes et des vitraux, que ma grand-mère, Blondine, entretenait si bien, et que j'ai habitée moi-même pendant 10 ans. Sur le coin, la maison de la bonne fée du quartier, Claire Olivier-Tiberghien qui a formé des générations de peintres avec ses bouquets de fleurs si généreux. A deux-pas, la Bourloire Saint-Charles, où j'ai joué quelques fois avec mon grand-père Jules. Rue de l'Epinette, encore, la ferme de Léon Tiberghien où on allait chercher le lait et les oeufs, et qui demeure un vestige rural aujourd'hui rejoint par le boulevard industriel, qui, lui, est passé sur les maisons où habitaient deux des soeurs de Jules. Tel est le quartier de mon enfance revisité chaque année pendant longtemps le 1er janvier pour les étrennes.


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