Pour la France, j'attends Sarkozy !
Voici en avant-première, le texte qui sera publié dans le journal du CNI d'ici quelques jours...
L’homme d’Etat est avant tout un homme de caractère. Et le caractère, disait le Général DE GAULLE, c’est avant tout de négliger d’être abandonné par les siens… Aujourd’hui Nicolas SARKOZY n’est plus seulement le candidat de ses partisans, ni celui de l’UMP, ni même celui de la droite… Il doit, et nous devons le comprendre, être le candidat de l’ensemble des Français, au-delà des petites ambitions et des petits calculs électoraux : l’intérêt suprême de la Nation est le seul qui vaille. Pour cela, j’attends qu’il applique une seule politique : le courage du bon sens.
J’attends de Nicolas SARKOZY qu’il se présente devant le peuple français comme le candidat non pas d’une coterie ou de certains intérêts catégoriels mais comme celui de la Nation toute entière, représentant de l’intérêt général et du génie de notre pays.
J’attends de lui qu’il continue à affirmer qu’il faut être fier de la France et agir comme un patriote.
J’attends de lui qu’il remette de l’ordre, enfin, dans la Justice de notre pays. Pour que le gouvernement des hommes et la gestion des choses soient le fait des élus légitimes, et que des erreurs terribles comme Outreau n’existent plus.
J’attends de lui qu’il garantisse la liberté d’expression de notre démocratie, bien malmenée par les extrémistes communautaires de toutes parts.
J’attends de lui qu’il fasse preuve de générosité et de solidarité envers l’immense majorité de ceux qui souffrent en silence, ceux dont le mérite n’a été récompensé que par l’indifférence et qui n’ont pu accéder au rang de minorité privilégiée.
J’attends de lui, qu’il continue à avoir le courage de réformer notre économie qui avec plus de 45% de prélèvements obligatoires, une dette de plus de deux mille milliards et une fonction publique pléthorique au regard de nos voisins européens, est une économie structurellement socialiste.
J’attends de lui qu’il ait le bon sens de s’opposer fermement au mariage homosexuel et à l’adoption par les homosexuels, au nom de l’enfant que nous avons le devoir de préserver : il n’y a pas, dans notre société, de droit à l’enfant. Il y a, en revanche, l’intérêt de l’enfant…
J’attends de lui qu’il ait le courage du bon sens : celui qui consiste à penser que l’on ne peut avoir la même politique européenne à six ou à vingt-sept, celui qui consiste à affirmer que l’on ne peut garantir des régimes spéciaux de retraites qui sonnent comme des privilèges d’Ancien Régime, celui qui consiste à réformer la représentation syndicale française pour qu’elle soit, enfin, réaliste et responsable.
J’attends que Nicolas SARKOZY applique la politique pour laquelle il sera élu. Le courage sera alors son moyen le plus sûr. Le bon sens sera son aiguillon incontestable.
Dans cette campagne, je me bats pour ces valeurs, certes exigeantes, mais déterminantes pour notre pays. J’attends de Nicolas SARKOZY et de ses partisans qu’ils fassent de même.
Soyons en sûr, la France alors, retrouvera la lueur de l’espérance…