le ridicule ne tue pas...

Publié le par Christian Vanneste

De plus en plus, les grévistes de ce pays prennent en otage nos compatriotes. Ces comportements violents et liberticides sont totalement inadmissibles. Ainsi, alors que la journée de mardi a vu « une minorité anti-CPE suffisante pour causer la gène » dans Tourcoing (titre de Nord Eclair de mercredi), les habitants du Nord Pas-de-Calais se sont vus encore une fois, aujourd’hui, empêchés de travailler ou tout simplement de circuler à cause d’opérations "escargot" autour de plusieurs grandes villes. Ainsi, d’après une dépêche d’agence, « A Lille, des groupes de manifestants très mobiles se sont déplacés toute la matinée et ont bloqué de nombreux carrefours. » et on apprend toujours aujourd’hui que les forces de l'ordre ont évacué, en fin d'après-midi, les lycéens et les étudiants qui occupaient les voies TGV de la gare de Lyon, paralysant depuis plus de deux heures l'ensemble du trafic ferroviaire au départ et à l'arrivée de la gare.

 

 

Dans quel pays vit-on ??

 

 

Comment s’étonner alors des réactions désabusées des journalistes étrangers relatant cette crise ?

 

 

Ainsi le New York Times –journal de centre gauche américain-  décrit la France comme un pays où "près d'un quart de ces jeunes sont sans emploi mais ils sont trop occupés à brûler des voitures pour rechercher un travail" (sic !). Le Daily Telegraph parle de "nostalgie militante des voitures brûlées" à la Mai-68 : "Les étudiants veulent faire revenir la France à l'heure de leurs parents, de leurs grands parents" (re-sic !).

 

 

Le journal espagnol de centre gauche El Pais écrit : "Le CPE est l'étincelle qui a allumé un incendie alimenté par des citoyens frustrés, opposés à tout changement et qui veulent préserver à outrance un modèle social qui a besoin de profondes réformes. Le triomphe du non au référendum sur la Constitution européenne a beaucoup à voir avec les manifestations d'hier dans leur rejet d'une France plus libéralisée et modernisée, à même d'affronter la compétition dans un environnement globalisé".

 

 

Le quotidien Die Welt (allemand) parle, quant à lui, de « la rigidité de ces esprits qui jugent le présent et fondent leurs revendications à l'aune des heureux temps révolus", les français  "au lieu de se féliciter d'un accès facilité au monde du travail, protestent parce qu'on ne leur offre pas tout de suite ces garanties de sécurité qui constituaient pour eux une gâterie à laquelle ils s'étaient habitués."

 

 

Alors que Dominique de VILLEPIN est ouvert à la négociation avec les syndicats (il a d’ailleurs reçu le 29 mars les représentants des organisations étudiantes FAGE, UNI et PDE, organisations qui représentent près de 70 % des sièges au CROUS, depuis les élections de mercredi dernier), les syndicats et la gauche continuent leur travail de démagogie. Je suis invité demain par les étudiants de l’Ecole Supérieure de Journalisme de Lille sur ce sujet.

Le Conseil constitutionnel vient de rendre sa décision: il ne fait pas évoluer sa jurisprudence (pourquoi d'ailleurs la ferait-il évoluer??) et donne un avis conforme. On attend maintenant la promulgation par le Président de la République...

 

 

Publié dans France

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B
Un site qui dit tout sur l'unef et ses liens avec le PS, le MJS, la LMDE, l'UNL... C'est une critique du syndicalisme étudiant prôné par l'unef!http://www.leclanunef.com/
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C
Dommage, dommage que le ridicule ne tue pas !!! <br /> Lisez www.leperroquetlibéré.com , nouvelles hallucinantes de la gestion homosexuelle de Paris par une équipe homosexuelle aux ordres des homosexuels subventionnés par ...vous et moi.
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C
EH BIEN DANS CERTAINS CAS, c'est bien dommage que le ridicule ne tue pas : surtout dans le cas de Mitterand, ç'aurait été ainsi plus facile que le cyanure ou l'attentat de se débarasser rapidement et à bon compte de ce type sans scrupule, d'abord collabo ne l'oublions pas (de Gaulle ne l'appelait que "le collabo") puis socialo puisqu'il le fallait pour prendre le pouvoir, de ce type sans morale (son enterrement avec ses deux familles a été un summum) qui s'est cramponné au pouvoir malgré les avis de son médecin...mais pas sans fille : attention, gardons bien notre anonymat car Mazarine toutes griffes dehors fait des procès à tout le monde, il est donc quasiment interdit de dire la vérité sur Mitterand. Mazarine est aussi la digne fille de son père dans l'hypocrisie, par exemple elle a dit : "je suis athée mais catholique" !!!!!! <br /> Dans certains cas, le ridicule devrait tuer !
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L
Bertrand Delanoë vient d'inaugurer une "promenade Mitterrand", parcours de 10 étapes rappelant la mémoire de l'ancien président.<br />  Le Perroquet Libéré a cru bon de compléter ce parcours en ajoutant quelques étapes essentielles omises par la mairie de Paris. <br /> Le jardin de l'Observatoire Promenade conseillée : en petite foulée <br /> C'est ici, dans la partie du jardin du Luxembourg qui jouxte l'avenue de l'Observatoire, que François Mitterrand a réalisé l'un de ses coups les plus fumants. Dans la nuit du 15 au 16 octobre 1959, peu après avoir quitté la brasserie Lipp, François Mitterrand gare sa voiture aux confins du jardin, sort de son véhicule et saute une haie avant d'aller se mettre à plat ventre sur le gazon. Un rafale de pistolet mitrailleur est alors tirée sur la voiture vide. <br /> Le lendemain, "l'attentat" fait la une des journaux et le sénateur Mitterrand est célébré en héros pour avoir, dit-on, échappé aux terroristes partisans de l'Algérie française. <br /> Manque de bol, trois jours plus tard, un dénommé Robert Pesquet s'accuse du forfait et raconte qu'il avait eu pour commanditaire François Mitterrand lui-même.<br />  Sur la touche depuis la faillite du gouvernement de Guy Mollet et le retour de De Gaulle, il cherchait à faire remonter sa côte de popularité...<br />  Une enquête fut ouverte pour tirer au clair cet attentat bidon et les sénateurs allèrent même jusqu'à lever l'immunité parlementaire de François Mitterrand qui fut finalement amnistié en 1966. <br /> Le quai Branly   côté Invalides Promenade conseillée : en rasant les murs <br /> C'est ici que, grâce à la générosité des contribuables, François Mitterrand avait installé sa "deuxième famille" qu'il visitait quotidiennement dans la plus grande discrétion. <br /> L'annexe de l'Elysée situé quai Branly accueillait en effet le logement de fonction dans lequel logeaient Anne Pingeot, "l'amie" du président, et sa fille Mazarine. Une polygamie présidentielle qui obligea notamment à dédoubler les services de sécurité attachés à la personne de François Mitterrand. 14, rue de l'Elysée éé La rue de l'Elysée Promenade conseillée : sur la pointe des pieds<br />  Là, dans cette petite rue longeant le Palais présidentiel, s'affairait la cellule du commandant Prouteau. C'est ici qu'étaient analysées les retranscriptions d'écoutes téléphoniques avant d'être diffusées en haut lieu, selon l'importance des propos tenus et des interlocuteurs (les conversations de Carole Bouquet étaient, on le sait, particulièrement appréciées du président). <br /> C'est dans ce lieu mythique que François Mitterrand savait se montrer particulièrement à l'écoute des Français. <br /> L'ANPE Sous Mitterrand, de plus en plus de visiteurs<br />  Promenade conseillée : à la queue-leu-leu <br /> S'il ne s'y rendait guère, François Mitterrand a contribué à donner à l'ANPE une place centrale.<br />  En effet, pendant ses deux septennats, le chômage s'est développé en France comme jamais auparavant. Le nombre de chômeurs est en effet passé de moins de deux millions en 1981 à plus de trois millions en 1995. Un beau résultat pour quelqu'un qui s'était présenté en 1981 comme le "candidat anti-chômage" ! <br /> La Bourse Palais Brongniart Promenade conseillée : les mains dans les poches <br /> L'argent et Mitterrand, une belle histoire dont on n'a pas fini d'écrire les pages les plus glorieuses...<br />  Sous son règne, alors que les spéculateurs avaient alors leurs entrées à l'Elysée, les activités financières ont connu un boom sans précédent et "ceux qui s'enrichissent en dormant" ont passé leurs plus belles nuits. <br /> Rompant avec l'archaïsme de ses prédécesseurs, François Mitterrand a ringardisé l'expression selon laquelle "la politique de la France ne se fait pas à la corbeille". 
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L
Chapeau bas!!! merci à vous, Yamilah, d'agrémenter ainsi ces pages...
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